Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission Mondiale sur l'Environnement et le
Développement de l'Organisation des Nations Unies, dit rapport Brundtland, où cette expression est
apparue pour la première fois en 1987, « le développement durable est un développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs
»
Le développement durable repose sur quatre principes fondateurs :
• Le principe de solidarité entre les pays et les peuples, entre les générations actuelles et
futures et entre les acteurs de la société civile, pose le problème du partage de l’ensemble des
ressources naturelles de la planète ; ces ressources devant être consommées sans épuisement et en
cherchant à les renouveler.
• Le principe de précaution consiste à prendre les bonnes décisions pour ne pas causer de
catastrophes irréparables pour l’environnement et la santé.
• Le principe de responsabilité, corrélé au précédent, édicte le « pollueur-payeur » comme seul
coupable des faits qui dégradent ou polluent l’environnement.
• Le principe de participation de chacun est sollicité pour la réussite de toutes les actions
nécessaires au développement durable.
La prise en compte des enjeux de développement durable nécessite un système
impliquant trois types d'acteurs : le marché, l’État et la société civile :
• Les acteurs du marché sont les entreprises ;
• les acteurs des États sont des autorités publiques, au niveau mondial et au niveau de chaque
grande zone économique (Union africaine, Union européenne, etc.), au niveau national, et au niveau
territorial (régions, intercommunalités, communes) ;
• les acteurs de la société civile sont des représentants des associations et des Organisations non
gouvernementales.
• L’environnement : Préserver les espaces, la diversité des espèces, économiser
les ressources naturelles et énergétiques.
• L’Economie : créer des richesses et améliorer les conditions de vie matérielles
• La société : Satisfaire les besoins en santé, éducation, habitat, emploi, prévention de
l’exclusion, solidarité, et égalités entre les générations.
• La Responsabilité interculturelle : La culture est ce que nous sommes et ce qui façonne notre
identité. Aucun développement ne peut être durable sans inclure la culture. Il s’agit de considérer
la question de la diversité culturelle dans une approche à la fois ethnoculturelle, écologique,
sociale et économique et favoriser les échanges de bonnes pratiques entre les communautés
culturelles.
A. Gestion des ressources et des déchets :
- Réemploi et réutilisation
- Recyclage
- Valorisation énergétique
B. Offre des acteurs économiques :
- Approvisionnement durable en ressources
- Pratiques entrepreneuriales innovantes
- Eco-conception
- Écologie industrielle
- Economie de la fonctionnalité
C. Demande, comportement et des besoins des consommateurs :
- Economie du partage
- Changement de comportement d’achat
- Achat responsable
- Sobriété et réflexion sur la satisfaction des besoins des consommateurs
Unis pour la Paix et le Développement Universel